L'année 2019 a marqué la fin de l'exercice biennal 2018-2019, qui s’est achevé avec la Conférence Régionale organisée en octobre 2019 au Cap, en Afrique du Sud. Cet événement, a permis de déterminer des actions prioritaires pour le biennium suivant en vue d’améliorer la préparation et la lutte contre les déversements d’hydrocarbures dans la région. Ces actions ont fait l’objet d’une synthèse sous forme de recommandations, qui ont été présentées par les délégués nationaux des pays membres du GI WACAF et sont conciliées dans le rapport de l’événement. Sur la base des recommandations, le Secrétariat du Projet a préparé un plan d'action stratégique ainsi qu’un programme de travail pour 2020-2021 – tous deux approuvés par le Comité de pilotage du Projet.
Malheureusement, la mise en œuvre du programme de travail par le Secrétariat du GI WACAF a été fortement impactée par la pandémie de COVID-19 (cf. la section « Bilan de l’année 2020 » ci-dessous). La phase de mise en œuvre aurait dû commencer en mars 2020 avec un atelier national au Togo, suivi en avril d'un atelier sous-régional organisé au Ghana et portant sur la ratification et la mise en œuvre effective des conventions de l'OMI dans le droit national de certains pays anglophones. Toutefois, le Secrétariat du GI WACAF a su s'adapter à cette situation imprévue et plusieurs activités à distance ont été mises en œuvre : une nouvelle série de webinaires sur la préparation et la lutte en cas de déversement d'hydrocarbures a été lancée en juin et plusieurs pays ont bénéficié d'une assistance à distance sur la transposition en droit national des conventions de l'OMI ou sur l'examen de leur projet de Plan National d'Intervention d’Urgence en cas de déversement d'hydrocarbures (PNIU).
Parallèlement, le Projet a continué à participer à des initiatives externes dédiées à la préparation et à la lutte en cas de déversement d'hydrocarbures dans la région. Reconnu comme un acteur régional incontournable, le GI WACAF a été contacté par le PRCM (Partenariat régional pour la conservation des zones côtières et marines en Afrique de l'Ouest) pour contribuer à un MOOC (cours ouvert, en ligne et massif) sur la gestion environnementale des activités pétrolières et gazières offshore. Le Projet a également été contacté par la Banque Mondiale pour contribuer au Rapport 2020 sur l'état des côtes ouest-africaines.
La restructuration du mode de fonctionnement du Projet a reposé sur trois piliers principaux et a été rendue possible grâce au soutien constant et constructif des membres et des parties prenantes du Projet :
- Assistance à distance sur les aspects techniques et juridiques ;
- Formation en ligne ; et
- Mise en réseau et partenariats.
Comme le montre le Rapport Annuel 2020, plusieurs projets ont été réalisés, ou sont actuellement en cours, dans le cadre de chacun de ces trois piliers. Même si le Secrétariat du GI WACAF espère être de retour le plus tôt possible dans la région et mener à nouveau des activités en présentiel, cette réorganisation a permis de continuer à œuvrer pour une meilleure préparation aux déversements d'hydrocarbures et l’amélioration des capacités de lutte dans la région.