GI WACAF a participé à l’édition virtuelle de la Conférence internationale sur les déversements d'hydrocarbures (IOSC) – 12 mai 2021

L'IOSC fait partie d'une série de conférences triennales comprenant Interspill en Europe et Spillcon en Asie. Ces conférences tournantes, accueillant plus de 1000 participants chacune, fournissent ainsi une plate-forme pour le partage d'expertise en matière de préparation et de lutte en cas de déversement d'hydrocarbures dans le monde entier.

Cette année, en raison de la pandémie de Covid 19, IOSC s'est déroulée entièrement en ligne du 10 au 14 mai, permettant aux participants d'accéder à des informations pertinentes ainsi qu'à un vaste réseau de personnes et d'entreprises du secteur de la préparation et de la lutte en cas de déversement d'hydrocarbures. En tant que co-autrice des articles suivants : (1) La domestication de la réglementation internationale en tant qu'étape fondamentale pour développer la préparation et la lutte ; et (2) Mesurer les progrès de la préparation aux déversements d'hydrocarbures, l'équipe du GI WACAF a participé à l'IOSC 2021 lors de la session portant sur le « Rapport d'étape 10 ans après la communauté de lutte ». Cette session comprenait d'autres orateurs d’OSPRI, GI SEA, POLARIS Applied Sciences, IPIECA et l’Organisation Maritime Internationale (OMI).

Emilie Canova, Cheffe du Projet GI WACAF, a fait une présentation sur les défis de l’évaluation des progrès en matière de préparation aux déversements d'hydrocarbures qui ont émergé au fil du temps, conduisant au développement de différents outils et systèmes pour suivre les développements à long terme. Elle a d'abord présenté les paramètres et les outils utilisés pour évaluer les éléments clés de la préparation, en se concentrant sur les régions où l'OMI et l’IPIECA sont actifs depuis 1996 grâce à l’Initiative Mondiale (GI). Ensuite, elle a expliqué les raisons pour lesquelles les mesures devraient s'appliquer à la fois à l'évaluation et à la prise de décision, et a expliqué pourquoi il est essentiel de mettre en place des systèmes nationaux de préparation plus complets et durables. Enfin, elle a étudié la nécessité d'une méthodologie améliorée pour mesurer les progrès de la préparation et sa cohérence avec l'exposition aux risques.